Il y a ces moments.
Ces moments ou je me sens forte, capable de tout.
Je sens mon cœur battre clairement et régulièrement.
Je contrôle mon souffle et ne me sens plus agressé par le regard des gens.
Je me sens belle et je suis sûr de moi.
Une seule pensée trotte dans ma tête.
"Je vous emmerde tous !"
Le temps se ralentit et je vois toute choses défiler devant moi à vitesse grand V.
Oui mais en général ces moments là sont les plus rares.
Généralement, les sensations sont bien moins belles.
Je me rabaisse moi même. Mentalement.
C'est stupide je sais. Mais j'ai du mal à ne pas le faire.
Les gens. Tous ces gens que je croire m'agresse par leur regard.
Voir même par leur paroles et je me sens trop faible et dans l'incapacité de les combattre ou même simplement de leur tenir tête.
Dans les moments les plus noirs, je me sens incapable de tout. Je me mine le morale toute seule comme une grande.
La petite chose que j'ai l'impression d'être se dit qu'elle n'y arrivera jamais. Que tous ce que ceux qui l'aiment la croit capable de faire est complètement insurmontable.
Pourtant au fond de moi je sais très bien que je suis ne suis pas cette petite chose que je me considère être. Et quand j'arrive à accomplir de plus ou moins grande chose, je ne suis pas fière de moi. Je ne me dis pas que j'ai enfin réussi que se fut difficile ou d'autres choses dans le même genre.
Non.
Je ne me dis rien en réalité. J'ai juste fait ce que je devais faire. Je n'ai accompli aucun miracle. Aucun exploit.
Les miracles sont réservés à Dieu. Et les exploits sont fait pour d'autres.
Je me contente de faire ce que je fais.
Malgré tous ça, je continue inlassablement à me sous-estimer.
Cela doit être pour moi un moyen de protection face à l'échec. Une échappatoire d'urgence en cas de non-réussite. Une excuse bidon pour dire que c'était pas ma faute. Pour accuser les autres de m'en avoir demandé trop.
La bonne nouvelle c'est que cette putain d'habitude de lâche est entrain de s'estomper à grande vitesse. La mauvaise est que je finis par me sur-estimer. Au final on m'en demande beaucoup trop en ratio de ma capacité physique et mentale. Et bêtement [encore] je continue à dire oui sans bronché et à me crever pour le petit plaisir de tous.
Et les "merci" dans l'histoire, j'en reçois pas beaucoup.
Mais les "merci" comme je dis si bien, j'en ai rien à foutre.
Si je vivais pour ça. Je me serais tiré une balle depuis longtemps.
Envie d'écrire : Les moments d'une vie, Sandrine 26/10/2008
Les moments d'une vie
26/10/2008
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