Il y a des nuits comme ça.
Des nuits qui sentent l'encens.
Ou l'envie d'écrire devient intenable.
Comme une envie de baiser, ce genre d'envie vous prend au tripe, au plus profond de vous.
Elle mélange et brasse tous vos sens pour qu'une cacophonie naisse en vous.
Pour que prie de panique et avec acharnement vous saisissiez l'instant et toutes vos pensées sur une feuille de papier et/ou sur un clavier d'ordinateur comme je le fais à l'instant.
Il est minuit et cinquante trois minutes et nous sommes le dimanche 26 Octobre.
Je suis sur le balcon de nôtre chambre. Je respire de l'air frais et il fait froid dehors.
Le sol est crade, plein de poussière déposées par cette merde de pollution permanente.
La chambre est rempli de fumée. Un vrai petit aquarium. L'encens dégage une odeur particulière, que je ne saurais décrire quand là comparent à une odeur de poussière de terre et de thym brulé.
Un courant d'air glace mes reins.
A ma droite. La rue. Trop éclairée. Trop bruyante et surtout beaucoup trop résonnante.
Je n'aime pas cette rue. Elle ne m'inspire pas confiance. Je n'y suis pas à l'aise.
A ma gauche. Nôtre chambre. Mon compagnon s'affaire à sa tâche et range comme il le peut nôtre petit nid d'amour.
Dans cette chambre : 9m² s'entasse toute nôtre vie. Enfermé comme dans une cage. On tourne en rond au fil du temps.
Nous y somme six.
Moi & Lui.
Deux rats.
Une souris.
Et une gerbille.
Il fait si froid.
Si vous y pénétriez maintenant vous y verriez ce qui suit.
Une bougie et de l'encens y brulent.
Une épaisse et douce fumée grise y flotte.
Le lit n'est pas fait et des livres trainent un peu partout sur le bureau et sur le sol.
Sur les murs maintes choses s'y côtoient.
Des posters de groupes.
Des affiches artistiques. Dont un d'Enki Bilal.
Des cartes postales.
Deux drapeaux. Slipknot et U2.
Et des photos. Des dizaines de photos qui couvrent et recouvrent les murs.
Quelques autres affiches. Notamment celle des Médiévales de Brignoles des deux dernières années. Exploit de ma chère maman qui à réussis avec son charme à les quérir aurpès de gentils commerçant.
Deux tableaux représentants Marilyn Monroe.
Et un crucifix.
Le lit est à même le sol. [On fait se qu'on peut avec les moyens du bord]
A côté du lit se trouve respectivement à droite et à gauche de enceintes, avec sur l'une d'elle ses Warhammer. Et sur l'autre une platine Disque et sur la platine disque : Des figurines de la Sainte Vierge, de Saint François, de Saint Jean-Baptiste, de Sainte Thérèse de Lisieux. Ainsi que des cierges. Un blanc. Un bleu. Un rouge. Puis des bougies et de l'encens sur un charbon ardens.
Puis nôtre minuscule bibliothèque. Pleine à craqué elle crache ses livres sur qui veut.
Devant cette même bibliothèque se trouve sur un présentatoir.
Une basse électrique. La sienne.
Et une guitare acoustique. La mienne.
Encore à côté se trouve quelques Cd's rangé convenablement dans leur meuble en bois de chez Ikéa.
Dessus la bibliothèque se trouve la télé. Les consoles de jeux et l'ampli. Et devant les jeux vidéo qui vont avec.
En face du lit se trouve un coffre bleu ou la grande cage de nos rats y est disposé. A sa droite il y une petite table de nuit en bois [Made In Ikea] et un bureau. Enfin c'est plutôt un grand plan de travail. Tout le reste de nôtre vie y est dessus.
Encore des livres. L'ordinateur. Les cages des souris. La chaine Hifi. Les Dvd's. Encore des jeux videos. Puis des papiers.
Encore à droite après le bureau. Il y a une chauffeuse. Avec des vêtements et des papiers qui trainent dessus en tas. Puis encore à droite. A 20-30cm. Le placard. Encastré dans le mur dont seul la moitié nous est destiné.
Au milieu de la pièce. Un tapis un peu crasseux. Une chaise en bois. Et un fauteuil en cuir.
Nos pantoufles mal alignées ainsi quelques livres trainent de ça, de là.
J'allais oublié. La plante verte devant la fenêtre. La bambou et les roses rouges séchée dans leurs vases respectifs sur l'étagère. Ainsi que les rideaux : Le couples de voilage orange et celui en velours bordeaux épais.
Bienvenue.
Portrait d'un chez soit exigu, by Sandrine.B In 01:22.
Soit 1h38 avant le changement horaire.
Etriqué : Portrait d'un chez soit exigu
26/10/2008
Croqué par Blackstory à la ronde de : 00:51
Libellés : Parcelle de moi, Parcelles de vie
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